Production industrielle et professionnelle de produits de niche

Comment Paas Food a-t-elle vu le jour ?

« Mes parents tenaient une boucherie à Maasmechelen. Après avoir étudié à l'école hôtelière, j'ai créé ma propre entreprise de restauration dans leur magasin. Elle s'est développée progressivement jusqu'à ce que les locaux deviennent trop petits. Nous nous sommes alors installés dans la zone industrielle. Nous avons connu une croissance constante et avons reçu de plus en plus de commandes de la part d'un nombre croissant de clients. Nous nous sommes adaptés avec le plus de souplesse possible et avons rapidement élargi notre gamme de produits. Nous avons réussi à vendre, même à des chaînes de magasins en France. Nous avons dû agrandir notre bâtiment à trois reprises et, en 2008, nous avons décidé d'arrêter les fêtes et la restauration parce que nous ne pouvions plus les concilier avec toutes nos autres activités. Nous avons finalement entièrement rénové nos locaux avec des chambres froides séparées, un entrepôt, des services pour les produits frais, épicés et cuits, ainsi qu'une zone d'emballage et d'étiquetage.

Qualité constante

« À un moment donné, un seul client représentait 90 % de notre production. Cependant, il n'est jamais judicieux d'être aussi dépendant d'un seul acheteur, c'est pourquoi nous avons commencé à chercher d'autres marchés tels que les repas scolaires, les repas prêts à consommer et le commerce de détail. Le calibrage au gramme près de nos filets de poulet portionnés est alors devenu de plus en plus important. C'est alors que nous avons acheté notre première portionneuse I-Cut de Marel.

Produits artisanaux frais

La ligne peut désormais calibrer des filets et couper des cubes. Les cubes sont des produits importants pour Paas Food, non seulement pour les brochettes, mais aussi pour les barquettes de vente au détail. « Nous visons une qualité constante. Nous ne voulons pas dépendre de la personne qui opère la ligne. Après l'automatisation de la ligne, nous n'avons plus besoin que d'une seule personne au lieu de quatre et nous avons constaté une amélioration significative. La régularité de la cadence rend également le travail plus agréable. 70 % de notre production est destinée au commerce de détail, où elle apporte une valeur ajoutée aux rayons des magasins. Nous vendons les 30 % restants principalement sous la forme de produits artisanaux frais et transformés à des services de restauration et à des grossistes. 95 % de nos produits sont vendus sous marque de distributeur, soit sous le nom du client, soit sous une marque neutre. »

Production flexible

« Nous ne produisons pas à grande échelle et nous devons donc faire preuve de souplesse dans l'utilisation de nos machines. Un jour donné, nous pouvons utiliser alternativement la ligne I-Cut pour couper des cubes, calibrer des filets et préparer des barquettes de filets de 1 kg. Si un client commande un petit volume, nous pouvons le traiter. S'il s'agit d'un gros volume, nous pouvons également le gérer. Parfois, les clients ont soudainement besoin d'un lot de cubes, puis de lamelles, ce qui est difficile à prévoir et à planifier. Par exemple, hier soir, un client a appelé : « Nous manquons de cubes. Pouvez-vous produire rapidement 3 000 kilos supplémentaires ? » Nous sommes en mesure de le faire. Et s'il faut des brochettes supplémentaires en été, il est bon d'être aussi flexible. Les grandes usines de transformation ne peuvent pas répondre à ces demandes. Leurs activités sont trop importantes pour s'ajuster rapidement à des lots plus petits. Mais nous, nous pouvons le faire. Nous pouvons élaborer ces produits spéciaux et de niche d'une manière hautement industrielle et professionnelle. »

Quelle est la configuration de la ligne ?

« Nous calibrons principalement des filets et coupons des cubes. Nous produisons également des filets à poids fixe pour la vente au détail. L'I-Cut 122 sait exactement ce qu'elle doit couper. Nous transformons ensuite les chutes. Si elles sont suffisamment grandes, elles peuvent devenir des cubes ou des lamelles. Si elles sont trop petites, elles sont transformées en produits hachés ou en produits transformés. Avec la solution SpeedSort entre les deux pour séparer les flux de filets et de chutes, nous n'avons besoin que d'un seul opérateur sur la ligne.

Et après ?

« Les délais et la flexibilité du personnel sont des défis à relever. Nous ne sommes pas les seuls à avoir des difficultés à trouver de la main-d'œuvre, d'autant plus que les coûts salariaux augmentent en Belgique. Nous envisageons donc de renforcer l'automatisation », explique Stefan Paas. Paas Food a récemment installé le Marel RoboOptimizer, qui automatise entièrement l'approvisionnement en produits de l'I-Cut 122. Le RoboOptimizer assure un positionnement précis. Cela permet d'augmenter le rendement par filet, car le RoboOptimizer et l’I-Cut déterminent ensemble l'orientation qui donne les produits finis de qualité supérieure (lamelles, cubes) à partir de chaque filet.

Site Web de l'entreprise : paasfoodindustries.com